Le Burkina Faso, à l’instar de la plupart des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) connaît un taux de chômage très élevé des jeunes. Ce taux de chômage important est dû non seulement à l’inefficience du système éducatif, mais aussi et surtout à son inadaptation par rapport aux besoins du marché de l’emploi. En particulier, les formations offertes dans les écoles secondaires et universitaires sont pour la grande majorité des formations littéraires. Depuis plus d’une dizaine d’années, le nombre des étudiants dans les séries scientifiques (C, D, E, F, H, etc…) ne cesse de décroître. Ainsi, le taux de la formation technique et professionnelle était, quant à lui, inférieure 4% en 2013-2014.

L’école secondaire scientifique vise à offrir aux jeunes Burkinabé et à ceux de la sous-région ouest africaine, un cadre adéquat d’étude pour développer leurs aptitudes dans les matières scientifiques que sont les mathématiques, la physique-chimie, la biologie, géologie, etc. En vue d’assurer un enseignement de qualité, l’école normale formera les professeurs principalement dans les matières scientifiques adéquates. Par ailleurs, le chômage des jeunes est dû aussi au manque de créativité et d’initiative privées. En vue d’y remédier le programme en entrepreneuriat et développement durable formera des entrepreneurs prospères dont une partie sera issue de l’école scientifique.